Saintes

Saintes, sous-pré­fec­ture de la Char­ente-Mar­itime, est une ville de 28000 habi­tants située au cen­tre du départe­ment, sur la Char­ente, à 30 km en amont de l’embouchure et de Rochefort. Cap­i­tale his­torique de la cité des San­tons, l’antique Medi­olanum est un des prin­ci­paux sites gal­lo-romains de la France de l’Ouest.

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Maire : Bruno DRAPRON
Hôtel de ville
Square André Maudet
BP 319
17107 SAINTES Cedex
Tél : 05 46 92 34 37
info@ville-saintes.fr
www.ville-saintes.fr
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L’histoire en bref

Au Moyen Âge, ce chef-lieu d’un impor­tant diocèse devint un relais priv­ilégié sur le chemin de Saint-Jacques-de-Com­postelle. L’église Saint-Eutrope, amé­nagée par les clu­nisiens, et l’Abbaye-aux-Dames sont des hauts-lieux de l’art roman aquitain. Après les trou­bles de la guerre de Cent Ans, une phase de recon­struc­tion con­duisit à l’éclosion d’une archi­tec­ture mon­u­men­tale flam­boy­ante qu’illustrent la cathé­drale Saint-Pierre, le clocher de Saint-Eutrope et la chapelle des Jacobins. Dure­ment touchée par les guer­res de Reli­gion, la ville con­nut une lente évo­lu­tion au cours de la péri­ode mod­erne, qui vit se trans­former pro­gres­sive­ment l’architecture courante par l’introduction de formes clas­siques sobres et homogènes. Le boule­verse­ment urbain lié à la dis­pari­tion du rem­part con­duisit à l’ouverture des « cours », des boule­vards rec­tilignes créés à l’ouest et au nord de la cité. Au XIXe siè­cle, la prospérité des eaux-de-vie de Cognac et l’ouverture d’ateliers de répa­ra­tion des chemins de fer furent à l’origine d’un nou­v­el essor économique et urbain. Saintes offre donc l’ambiance urbaine d’une ville du XVI­I­Ie et du XIXe siè­cle, ponc­tuée de mon­u­ments antiques et médié­vaux. Le cœur de ville — le quarti­er Saint- Pierre — est lové dans une boucle de la Char­ente, au pied d’un plateau cal­caire entail­lé par le Val­lon des Arènes, zone naturelle préservée autour de l’amphithéâtre gal­lo-romain. Le paysage de la ville est forte­ment mar­qué par la présence de vastes prairies inond­ables qui enca­drent le faubourg de la rive droite.

Politique patrimoniale, label, procédures et outils

La prise de con­science pat­ri­mo­ni­ale a com­mencé avec la restau­ra­tion des bâti­ments con­ventuels de l’Abbaye-aux-Dames dans les années 1970–80, grâce à la créa­tion du Fes­ti­val de Musique Anci­enne. Un pro­gramme de loge­ments soci­aux a été cou­plé aux travaux de réha­bil­i­ta­tion de ce site monas­tique. L’Abbaye abrite aujourd’hui un Cen­tre Cul­turel de Ren­con­tres voué à la musique, ain­si que le Con­ser­va­toire munic­i­pal, et le fes­ti­val des Académies Musi­cales, qui con­naît chaque année en juil­let un suc­cès inter­na­tion­al. A la suite de cette pre­mière mobil­i­sa­tion emblé­ma­tique, la ville s’est engagée dans une poli­tique de mise en valeur de son ensem­ble urbain qui asso­cie la restau­ra­tion d’un parc mon­u­men­tal pres­tigieux à la mise en place d’un Secteur Sauve­g­ardé, ini­tié en 1987 (périmètre arrêté en 1990, étude et règle­ment achevés en 2002), com­plété sur sa périphérie par une ZPPAUP, opéra­tionnelle depuis 1998. Celle-ci prend égale­ment en compte les hameaux dis­séminés dans les zones encore rurales de la commune.
  • L’association Ate­lier du Pat­ri­moine de Sain­tonge a été fondée en 1989 pour créer un espace de débats et d’échanges autour du Secteur Sauve­g­ardé, mais aus­si, plus large­ment pour associ­er les habi­tants à la réflex­ion sur le pat­ri­moine et son respect. En même temps, Saintes est dev­enue ville d’art et d’histoire. Depuis lors, l’animateur du pat­ri­moine assure la direc­tion de l’association, qui est chargée des mis­sions d’animation et de sen­si­bil­i­sa­tion au cadre de vie dans le cadre du label. Elle a égale­ment dévelop­pé des actions et un champ de com­pé­tence qui dépassent la seule ville pour s’étendre à la Sain­tonge, notam­ment à tra­vers des col­lab­o­ra­tions avec le Syn­di­cat de pays de Sain­tonge romane, en pré­fig­u­ra­tion d’un Pays d’art et d’histoire, désor­mais en cours d’étude.
  • L’Atelier du Pat­ri­moine, étroite­ment asso­cié à la mise en oeu­vre du Secteur Sauve­g­ardé et de la ZPPAUP, en assure les mis­sions de péd­a­gogie, d’information et de sen­si­bil­i­sa­tion, ain­si que le col­lec­tage sci­en­tifique de don­nées sur le pat­ri­moine de la ville et de la Sain­tonge. Ce tra­vail est mené en étroite col­lab­o­ra­tion avec le tech­ni­cien munic­i­pal chargé du suivi des secteurs pro­tégés et du SDAP. Un out­il spé­ci­fique de com­mu­ni­ca­tion, sous forme de fich­es tech­niques illus­trées, est en cours d’élaboration, pour mieux expli­quer les règles de ces espaces pro­tégés aux habi­tants et aux professionnels.
  • Le Cen­tre d’Interprétation de l’Architecture et du Pat­ri­moine. Après dix ans d’expériences divers­es dans le domaine de la médi­a­tion (activ­ités péd­a­gogiques, événe­ments et ani­ma­tions, sig­nalé­tique, expo­si­tions, con­férences, pub­li­ca­tions, for­ma­tions, ate­liers pra­tiques…), le pro­jet d’un Cen­tre d’Interprétation de l’Architecture et du Pat­ri­moine a été conçu pour créer un lieu de référence sur la ville, son pat­ri­moine et son archi­tec­ture. L’exposition per­ma­nente « La lumière de la ville », con­stitue le noy­au cen­tral d’un pro­gramme alliant le ser­vice édu­catif à un cen­tre de doc­u­men­ta­tion et de con­seil, une salle de con­férence, et un espace d’expositions temporaire.

EXPÉRIENCE

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