Saint-Flour Communauté

Le Pays d’art et d’histoire du Saint-Flour se déploie à l’est du Plomb du Can­tal, qui appar­tient au plus grand vol­can d’Europe, le mas­sif can­talien. Il est délim­ité à l’ouest par le vaste plateau basal­tique de la Planèze, le mas­sif gran­i­tique de la Marg­eride à l’est, et les gorges de la Truyère au sud. Saint-Flour, cap­i­tale his­torique de la Haute-Auvergne se posi­tionne comme le pôle urbain.

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Vil­lage d’entreprises ZA du Rozi­er-Coren Saint-Flour
15100 SAINT-FLOUR
Tél : 04 71 60 56 80
contact@saintflourco.fr
Elus référents
Pierre JARLIER, Séna­teur-Maire, Prési­dent de Saint-Flour Communauté
p.jarlier@saint-flour.fr
Mireille VICARD, Séna­teur-Maire, Vice-prési­dente en charge de la Cul­ture et du Patrimoine
mireille.vicard@orange.fr
Pro­fes­sion­nelle référente :
San­drine DAUREIL, Ani­ma­trice de l’architecture et du patrimoine
s.daureil@saintflourco.fr
Del­phine CHAUT, Direc­trice adjointe en charge de la Culture
d.chaut@saintflourco.fr

L’histoire en bref

Une mosaïque de paysages

Au regard des som­mets vol­caniques, les ter­res d’altitude du Pays de Saint-Flour peu­vent appa­raître assez plates et uni­formes. Elles sont en réal­ité plus con­trastées qu’il n’y paraît. Depuis la val­lée glaciaire de l’Epie jusqu’au col de Prat-de-Bouc, les paysages sont très ouverts et offrent sur le Plomb du Can­tal des vues spec­tac­u­laires. On y décou­vre des burons (petit habi­tat saison­nier à usage de ferme fro­magerie d’estive) issus de l’activité d’élevage qui s’y développe. La Planèze de Saint-Flour, vaste plateau basal­tique situé au pied des monts du Can­tal, livre par ses paysages infi­nis bat­tus par les vents, des images d’une beauté sauvage. Mais son car­ac­tère mys­térieux lui vient surtout de la présence d’une des plus fortes con­cen­tra­tions de mégalithes (du grec méga : grand et lithos : pierre) d’Auvergne. Au sud du ter­ri­toire, la val­lée de la Truyère s’affirme par ses pentes fortes, boisées, qua­si-inac­ces­si­bles et inhab­itées. Des ouvrages d’art imposants, comme le via­duc de Gara­bit, ont du être con­stru­its pour franchir ces gorges. Enfin, la Marg­eride avec ses hauts plateaux héris­sés de gran­it et ses val­lons parsemés de pins sylvestres et de lan­des, est une terre de légen­des, avec la Bête du Gévau­dan, et de Résis­tance avec le Maquis du Mont-Mouchet et de la Truyère.

Saint-Flour, cité épiscopale

Posée sur un éper­on rocheux vol­canique qui lui con­stitue un véri­ta­ble rem­part naturel, Saint-Flour découpe dans le paysage sa sil­hou­ette sai­sis­sante de place forte impren­able. Mais la ville est surtout une cité religieuse, qui s’est dévelop­pée à par­tir de la dévo­tion au tombeau de Florus, évangélisa­teur du 5e siè­cle. Mais la ville ne s’est vrai­ment dévelop­pée qu’à par­tir des envi­rons de l’an Mil, avec la con­struc­tion d’un prieuré béné­dictin et de rem­parts. Lorsqu’en 1317, elle devient le siège d’un nou­veau diocèse, elle acquiert le statut de cap­i­tale religieuse. Elle se dote au siè­cle suiv­ant d’une cathé­drale, dont les tours mas­sives et l’austère couleur bal­sal­tique évo­quent l’architecture mil­i­taire. D’autres édi­fices religieux mar­quent la ville, comme la col­lé­giale Notre-Dame, de style goth­ique flam­boy­ant, ou encore l’ancien cou­vent des Jacobins qui témoigne du pas­sage d’un axe sec­ondaire du chemin de Compostelle.

L’expression contemporaine au cœur du territoire

Saint-Flour s’est ouverte, depuis plusieurs années, à l’expression artis­tique con­tem­po­raine. Dans le cadre de la bien­nale Chemin d’art, la ville sert d’atelier à ciel ouvert à de jeunes artistes pour des créa­tions inspirées de l’histoire et de l’esprit des lieux. Cette démarche est aus­si présente dans l’ancienne col­lé­giale Notre-Dame dev­enue Halle aux Bleds avec la créa­tion des vit­raux et de mobiliers con­tem­po­rains.

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

Saint-Flour Com­mu­nauté a engagé une impor­tante poli­tique en faveur du pat­ri­moine local avec l’attribution du label PAH, l’élaboration d’une charte archi­tec­turale et paysagère inter­com­mu­nale. La preuve en est aus­si l’effort porté par la col­lec­tiv­ité pour la mise en valeur de cer­tains édi­fices publics comme l’ancienne église Notre-Dame/Halle aux Bleds, le traite­ment des voiries ou la réha­bil­i­ta­tion du cen­tre ancien de Saint-Flour et de la ville basse, la restau­ra­tion du pat­ri­moine rur­al, la requal­i­fi­ca­tion des entrées de ville. La volon­té est donc bien de préserv­er le pat­ri­moine com­mun et de le met­tre en valeur.

OUTILS DE PROTECTION OU DE GESTION DU PATRIMOINE

Après la mise en place d’un PLU en 2000, une ZPPAUP en jan­vi­er 2006, la ville de Saint-Flour dis­pose aujourd’hui d’une AVAP dev­enue Site Pat­ri­mo­ni­al Remar­quable, opéra­tionnelle depuis juil­let 2016. Son périmètre prend en compte le cen­tre ancien de la ville, les faubourgs, les per­spec­tives majeures de Saint-Flour, les espaces naturels et les hameaux. Dossier en ligne sur le site Inter­net de la ville : www.saint-flour.fr/demarches/urbanisme/zppaup.php De nom­breuses actions ont vu le jour grâce à des parte­nar­i­ats : expo­si­tions ; réu­nions publiques d’information; per­ma­nences gra­tu­ites du CAUE ; for­ma­tions à des­ti­na­tion des archi­tectes et des arti­sans ; fich­es pra­tiques élaborées en parte­nar­i­at avec l’UDAP du Can­tal et le CAUE du Can­tal et con­sulta­bles sur le site Inter­net de la ville de Saint-Flour (http://www.saint-flour.net/vie-pratique-vie-sociale/urbanisme/ ); vis­ites guidées; sen­si­bil­i­sa­tion du jeune public ;

PROJETS URBAINS

Depuis 1993, la munic­i­pal­ité con­duite par Pierre Jar­li­er mène une poli­tique qual­i­ta­tive de restruc­tura­tion urbaine sur l’ensemble de la com­mune de Saint-Flour. L’action de requal­i­fi­ca­tion urbaine de son cœur de ville (ville basse et ville haute) s’intègre dans une stratégie pat­ri­mo­ni­ale et envi­ron­nemen­tale glob­ale. La ville compte pas moins de 32 sites inscrits et pro­tégés au titre des mon­u­ments his­toriques dont : la cathé­drale Saint-Pierre (mon­u­ment le plus vis­ité de la ville), la mai­son con­sulaire (musée d’art et d’histoire Alfred-Douët), le pont vieux en ville basse, le Grand Sémi­naire (mai­son des Planchettes), les orgues basal­tiques, les Prom­e­nades Cours Spy-des-Ternes, le site du Calvaire. Dans le cadre de cette requal­i­fi­ca­tion, l’ancienne église Notre Dame – Halle aux Bleds (XIVe et XVe siè­cles) a été restau­rée et trans­for­mée avec la créa­tion de vit­raux con­tem­po­rains par l’artiste Francesco Mari­no Di Teana : Ce pro­jet a per­mis la renais­sance d’un Mon­u­ment His­torique offrant un nou­veau lieu de vie et de con­vivi­al­ité au cœur de la cité médié­vale en accueil­lant de mul­ti­ples ani­ma­tions pop­u­laires et cul­turelles : expo­si­tions, con­certs, spec­ta­cles, col­lo­ques, con­férences, marchés cou­verts etc. (récom­pense : le prix région­al des Rubans du pat­ri­moine 2009). La requal­i­fi­ca­tion entre­prise s’est éten­due aux abor­ds de l’édifice. La réha­bil­i­ta­tion de la place d’Armes est l’aboutissement des actions struc­turantes réal­isées depuis plus 20 ans qui per­me­t­tra de met­tre en valeur la cathé­drale Saint-Pierre et les immeubles pat­ri­mo­ni­aux qui entourent la place. Les objec­tifs sont :
  • redonner à la place une fonc­tion de lieu d’échanges et d’interactions entre les individus
  • amélior­er le cadre de vie de la population
  • préserv­er le pat­ri­moine et l’environnement
  • pro­pos­er des espaces à partager, généra­teurs de lien social
  • redonner de l’attractivité au cen­tre ville
  • pro­pos­er un chem­ine­ment de qual­ité depuis le cours Spy-des-Ternes aux habi­tants et aux touristes
  • organ­is­er la cir­cu­la­tion et le sta­tion­nement auto­mo­bile et favoris­er l’usage pié­ton­nier du quartier.

PROGRAMMES D’ACTIONS LIÉS AU CADRE DE VIE ET AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Motivée par une volon­té poli­tique forte de répon­dre aux nou­veaux enjeux du XXIe siè­cle qui se posent en matière de lutte con­tre le change­ment cli­ma­tique, de préser­va­tion de la bio­di­ver­sité, d’épuisement des ressources naturelles, d’accès à l’énergie, et d’accroissement des iné­gal­ités sociales et économiques, la com­mu­nauté de com­munes du Pays de Saint-Flour Marg­eride a été label­lisée Agen­da 21 local France, par le Min­istère de l’Ecologie en décem­bre 2013. Le ter­ri­toire se mobilise depuis près de 10 ans en faveur de la pro­duc­tion d’énergies locales et renou­ve­lables, notam­ment par la con­struc­tion de plusieurs réseaux de chaleur bois. Lau­réate, en 2015, de l’appel à pro­jets « Ter­ri­toires à énergie pos­i­tive pour la crois­sance verte », la com­mu­nauté de com­munes du Pays de Saint-Flour Marg­eride con­tribue à la tran­si­tion énergé­tique par le développe­ment des éner­gies renou­ve­lables et la val­ori­sa­tion des fil­ières locales, entraî­nant la réduc­tion de la con­som­ma­tion énergétique.
Un futur Schéma de Cohérence Territoriale
En cohérence avec les ori­en­ta­tions régionales définies dans le cadre du Sché­ma Région­al d’Aménagement et de Développe­ment Durable du Ter­ri­toire, les com­mu­nautés de com­munes de l’Est Can­tal s’engagent en 2016 dans l’élaboration d’un Sché­ma de Cohérence Territoriale. Au titre de la mobil­ité – Axe 3 de l’Agenda 21 – Le développe­ment d’une offre adap­tée à ce ter­ri­toire, acces­si­ble et mul­ti­modale, con­stitue un enjeu fort de notre stratégie ter­ri­to­ri­ale. La mise en place de nou­veaux ser­vices de trans­ports col­lec­tifs (trans­ports à la demande et trans­port urbain, vélo à assis­tance élec­trique), ain­si que la pro­mo­tion du cov­oiturage (amé­nage­ment d’aires de co-voiturage) a per­mis de favoris­er des modes de déplace­ment alter­nat­ifs au « tout véhicule indi­vidu­el » et de réduire l’impact énergé­tique. Des liaisons douces ont égale­ment été réal­isées pour reli­er le cen­tre-bourg aux zones d’activités. Au titre de la cohé­sion sociale- Axe 4 de l’Agenda 21 – Fort du suc­cès de deux pre­miers con­trats de cohé­sion sociale mis en œuvre entre 2010 et 2016, (créa­tion d’une épicerie sociale et sol­idaire, créa­tion d’un chantier d’insertion autour des espaces verts, amé­nage­ment d’un cen­tre social munic­i­pal, restau­rants pour les seniors, portage des repas,..), la Ville de Saint-Flour a souhaité recon­duire cette poli­tique inno­vante d’action sociale en élar­gis­sant son champ de com­pé­tences ou cer­taines actions du précé­dent con­trat social au ter­ri­toire inter­com­mu­nal et en ren­forçant son rôle de médi­a­teur en cen­tre-ville. Les per­spec­tives d’un Cen­tre Inter­com­mu­nale d’Action Sociale à l’échelle de Saint-Flour Com­mu­nauté sont projetées. Pro­gramme d’action spé­ci­fique pour le bâti ancien et le développe­ment durable : En s’engageant, en 2012, en faveur d’une Opéra­tion Pro­gram­mée d’Amélioration de l’Habitat et dans la mise en œuvre du pro­gramme « Habiter mieux », la Com­mu­nauté de com­munes du Pays de Saint-Flour Marg­eride a fait de la lutte con­tre l’habitat indigne et la pré­car­ité énergé­tique une pri­or­ité d’action de son Agen­da 21. Sur la péri­ode 2017/2022, la Com­mu­nauté de com­munes a engagé l’Opéra­tion de revi­tal­i­sa­tion du cen­tre bourg et du développe­ment du territoire.

OUTILS OPÉRATIONNELS

Une nou­velle OPAH pour faciliter la réno­va­tion du logement L’opération de revi­tal­i­sa­tion du cen­tre-bourg et de développe­ment du ter­ri­toire valant OPAH (Opéra­tion Pro­gram­mée d’amélioration de l’habitat), est entrée dans sa phase opéra­tionnelle pour une durée de 6 ans (2017–2022). Un nou­v­el out­il qui tend à favoris­er l’attractivité du bassin de vie sanflorain. Dans le cadre de l’AMI « Cen­tre-Bourg », la ville de Saint-Flour aux côtés de Saint-Flour Com­mu­nauté pour­suit sa lutte con­tre l’habitat indigne et la pré­car­ité énergétique. La nou­velle OPAH se met en place sur la base d’une étude pré-opéra­tionnelle menée entre 2015 et 2016 et qui a iden­ti­fié un poten­tiel de 2 000 loge­ments à réin­ve­stir. (800 loge­ments indignes et 1 200 vacants à l’échelle du ter­ri­toire inter­com­mu­nau­taire Saint-Flour/­Marg­eride). Deux axes d’intervention délim­i­tent cette nou­velle opération
  • le « pro­jet urbain » qui se con­cen­tre sur le cen­tre bourg san­flo­rain. Plusieurs chantiers sont, ou vont être menés tels que la mise en place d’une Mai­son de l’habitat et des éner­gies renou­ve­lables (qui sera égale­ment un Cen­tre d’interprétation de l’architecture et du pat­ri­moine) mais aus­si la requal­i­fi­ca­tion de la place d’Armes et de la rue Marchande…
  • le sec­ond axe con­cerne l’habitat à l’échelle des 26 com­munes du ter­ri­toire de l’ancienne inter­com­mu­nal­ité de Saint-Flour Marg­eride pour aider de manière inci­ta­tive les pro­prié­taires occu­pants et bailleurs qui souhait­ent men­er des travaux de réha­bil­i­ta­tion pour réduire les dépens­es en matière d’énergie, met­tre en sécu­rité leurs loge­ments ou les équiper pour favoris­er l’autonomie aux personnes.
Dans le cadre de la con­ven­tion « Cen­tre-Bourg », la Ville lutte con­tre la vacance et souhaite pro­pos­er un par­cours rési­den­tiel en cen­tre-ancien. En effet, l’accueil de nou­veaux arrivants con­tribue à redy­namiser le cen­tre-ville. Cepen­dant, con­scients des dif­fi­cultés finan­cières aux­quelles sont con­fron­tés cer­tains foy­ers, les élus pro­posent une aide à la pri­mo-acces­sion pour faciliter leur pre­mier achat en cen­tre-bourg. Ce dis­posi­tif com­mu­nal per­me­t­tra de béné­fici­er de 3 000€ d’aides (sous con­di­tion de ressources). Le dis­posi­tif est égale­ment acces­si­ble à l’échelle de Saint-Flour Com­mu­nauté. Les pro­prié­taires, occu­pants ou bailleurs, souhai­tant engager des travaux de réno­va­tion répon­dant aux critères cités le peu­vent égale­ment sur les 13 com­munes du ter­ri­toire de Pier­refort-Neu­véglise. Et c’est tout aus­si pos­si­ble sur les ter­ri­toires de Caldaguès-Aubrac et de La Planèze dans le cadre du Pro­gramme d’in­térêt général (PIG) “Sol­i­dar­ités” porté par le Con­seil départe­men­tal du Cantal.

Une démarche partenariale, gage de qualité

L’établissement pub­lic fonci­er (EPF SMAF) et l’ADEME sont aus­si parte­naires de l’opération. Le CAUE du Can­tal et le ser­vice du Pays d’art et d’histoire sont asso­ciés à l’OPAH pour s’assurer de la qual­ité des réno­va­tions et préserv­er les sites pat­ri­mo­ni­aux remarquables. Enfin, pour garan­tir une prox­im­ité sur l’ensemble du ter­ri­toire et une infor­ma­tion iden­tique à tous les habi­tants sur les dis­posi­tifs d’aides pour des pro­jets de réno­va­tion, des per­ma­nences sont mis­es en place au sein des maisons de ser­vices du territoire.

Volet environnemental

La col­lec­tiv­ité s’est engagée dans le cadre de cette nou­velle OPAH à mobilis­er des moyens humains et financiers et à coor­don­ner son action avec l’ensemble des acteurs locaux con­cernés pour répon­dre aux objec­tifs suivants:
  • accom­pa­g­n­er et aider les ménages les plus mod­estes du ter­ri­toire inter­com­mu­nal à réalis­er les travaux pri­or­i­taires leur per­me­t­tant d’obtenir une amélio­ra­tion de la per­for­mance énergé­tique du loge­ment, leur ouvrant droit notam­ment, à l’aide de l’ANAH et à l’aide du pro­gramme « Habiter Mieux »,
  • accélér­er l’amélioration ther­mique du parc de loge­ments privés du ter­ri­toire inter­com­mu­nal et con­tribuer ain­si aux efforts nationaux de réduc­tion des con­som­ma­tions énergétiques.

Inventaire

Dans le cadre de sa can­di­da­ture au label Pays d’art et d’histoire, la col­lec­tiv­ité a lancé, en 2003, un ambitieux pro­gramme de restau­ra­tion du pat­ri­moine dou­blé d’un inven­taire géo-référencé du pat­ri­moine à l’échelle des qua­torze com­munes de son ter­ri­toire selon une démarche sci­en­tifique inspirée des méth­odes de l’inventaire de la DRAC. L’inventaire se pour­suit aujourd’hui sur les com­munes pro­mues à l’extension du label.

Publications

Pro­grammes des ani­ma­tions, pro­grammes des actions éduca­tives, livrets jeux et colo­riages thé­ma­tiques, cir­cuits touris­tiques et pat­ri­mo­ni­aux (Route des mégalithes, cir­cuit des rem­parts, cir­cuit du pat­ri­moine lié à l’eau…), décou­verte d’un mon­u­ment (La Halle aux Bleds, la cathé­drale de Saint-Flour, le site d’Alleuze, etc.), itinéraires de ran­don­nées, mar­que page, affiches… Par­tic­i­pa­tion aux pub­li­ca­tions de l’association : guide Gal­li­mard Les Pat­ri­moines en France, Vivre en cen­tre ancien, Paroles d’élus, etc

Formations

  • Artisans/architectes : for­ma­tion aux tech­niques en parte­nar­i­at avec la Cham­bre de Métiers et de l’Artisanat du Can­tal et l’Unité Départe­men­tale de l’Architecture et du Pat­ri­moine + for­ma­tions envis­agées dans le cadre de la mise en place du Site Pat­ri­mo­ni­al Remar­quable de Saint-Flour.
  • Elus : for­ma­tion dans le cadre du « Réseau des villes Issoire, Brioude, Saint-Flour », trois villes label­lisées PAH.
  • Habi­tants
  • Guides con­férenciers : for­ma­tion con­tin­ue en parte­nar­i­at avec les autres VPAH d’Auvergne-Rhône-Alpes
  • Autre : for­ma­tion de l’équipe inter­com­mu­nale de restau­ra­tion du pat­ri­moine sous la con­duite d’un for­ma­teur tech­nique de l’association « Etudes et Chantiers » et en parte­nar­i­at avec l’Architecte des Bâti­ments de France.

Charte

Charte archi­tec­turale et paysagère

Autres actions

Classement des gorges de la Truyère – Garabit , les paysages pour atout

Saint-Flour Com­mu­nauté a inscrit la val­ori­sa­tion de ses paysages dans son pro­jet de ter­ri­toire 2017–2020. Les élus veu­lent faire de cet atout, car­ac­térisé par sa grande diver­sité et ses nom­breux sites remar­quables, un élé­ment de développe­ment qual­i­tatif. « Il ne s’agit pas de sanc­tu­aris­er notre ter­ri­toire, mais au con­traire d’en faire, dans la con­cer­ta­tion avec les pop­u­la­tions, un out­il pour l’avenir et une démarche de développe­ment durable », a tenu à soulign­er Pierre JARLIER, prési­dent de Saint-Flour Com­mu­nauté, pour le lance­ment de l’étude de classe­ment des gorges de la Truyère en site national. Plateau de l’Aubrac, Planèze, val­lées glacières, gorges de la Truyère, monts de Marg­eride, monts du Can­tal, peu de ter­ri­toires pos­sè­dent une telle var­iété de paysages aus­si remar­quables. Il s’agit donc de mieux les iden­ti­fi­er d’une manière glob­ale mais égale­ment dans les élé­ments de détail pour les préserv­er et les met­tre en valeur. Ceci sans occul­ter, bien au con­traire, l’activité économique, agri­cul­ture et sylvi­cul­ture ou encore les sites touris­tiques en pre­mier lieu et l’évolution urbaine. « Nous devons inté­gr­er cette notion de paysage dans nos doc­u­ments d’aide à la déci­sion (Sché­ma de Cohérence Ter­ri­to­ri­ale ou Plan Local d’Urbanisme Inter­com­mu­nal), a encore pré­cisé Pierre JARLIER. Nous tra­vail­lons sur le long terme. Et si nous devons avoir une stratégie glob­ale, ce sont les gestes d’aujourd’hui qui font les paysages de demain ». Un vrai pro­jet de développement La préser­va­tion et la val­ori­sa­tion des paysages con­cer­nent la région de Saint-Flour depuis 1992 avec le plan Paysage « Autoroute A75 ». Sa tra­duc­tion sur le ter­rain a porté sur l’emplacement des zones d’activité ou la préser­va­tion du champ de vision sur Saint-Flour depuis l’autoroute. Aujourd’hui, d’autres out­ils se met­tent en place. Le pro­jet de classe­ment site nation­al (au titre du min­istère de l’Environnement) des gorges de la Truyère en est un. Une vis­ite de représen­tants du min­istère de l’environnement a con­clu au car­ac­tère excep­tion­nel des gorges de la Truyère et à la per­ti­nence du pro­jet de classe­ment en novem­bre 2016. Le rap­port, issu de cette vis­ite, pré­conise d’affiner les con­tours du périmètre tout en pré­cisant l’argumentaire du classement. Depuis la Marg­eride jusqu’au bar­rage de Lanau (le site d’Alleuze étant déjà classé), l’étude est lancée avec la désig­na­tion d’un bureau d’étude. « Les gorges sont remar­quables et nous sommes con­va­in­cus qu’elles doivent entr­er dans le pat­ri­moine paysager nation­al, pre­mière étape vers un classe­ment grand site nation­al », con­state Fran­cis Rome, délégué de la DREAL (Direc­tion régionale de l’en­vi­ron­nement, de l’amé­nage­ment et du logement). La démarche de classe­ment est longue et se fera en con­cer­ta­tion avec les habi­tants tant sur l’intérêt du périmètre que sur l’information partagée. Le périmètre sera affiné d’ici la fin de l’année 2017 et sera arrêté par le préfet après enquête publique. L’inventaire du site sera réal­isé sur l’année 2018. Le classe­ment pour­rait inter­venir en 2020. Ce classe­ment per­me­t­tra de définir ce que l’on veut faire ou pas, de pri­oris­er les pro­jets de développe­ment, d’obtenir des sou­tiens plus efficacement.

Paysage de territoire

Dans le même temps, Saint-Four Com­mu­nauté est lau­réate de l’appel à pro­jet Plan de Paysage de ter­ri­toire 2017, par le min­istère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer. Elle fait par­tie des 27 can­di­da­tures retenues le 27 juin dernier au plan nation­al et par­mi les cinq retenues en Auvergne-Rhône-Alpes (80 can­di­da­tures) et la seule en Auvergne. L’objectif de ces appels à pro­jet est de pro­mou­voir les poli­tiques de préser­va­tion et de mise en valeur de paysages remar­quables dans les territoires. Saint-Flour Com­mu­nauté a été sélec­tion­née sur un périmètre cou­vrant trois entités paysagères : le plateau du Bar­rès, les val­lées du Bre­zons et du Siniq ; la Haute Planèze ; la Planèze de Saint-Flour, soit une super­fi­cie de 250 km². 14 com­munes sont ain­si couvertes. Dans un pre­mier temps, une étude per­me­t­tra de définir des objec­tifs de qual­ité paysagère pour ren­forcer l’existant (géologique, floris­tique, envi­ron­nemen­tal, touris­tique…) et le met­tre en valeur. Cette étude sera par­tic­i­pa­tive et co-con­stru­ite avec les acteurs locaux pour aboutir à un diag­nos­tic partagé. La deux­ième étape défini­ra un pro­gramme d’actions opéra­tionnelles pour met­tre en œuvre les actions fléchées par le diagnostic. « Le paysage désigne une par­tie du ter­ri­toire telle que perçue par les pop­u­la­tions, dont le car­ac­tère résulte de l’action de fac­teurs naturels et/ou humains et de leurs inter­re­la­tions », selon la déf­i­ni­tion de la con­ven­tion européenne du paysage. Ain­si le via­duc de Gara­bit con­tribue à la car­ac­téris­tique des gorges de la Truyère, comme l’agropastoralisme façonne les paysages d’estives…

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

La sen­si­bil­i­sa­tion, la décou­verte et l’é­d­u­ca­tion au pat­ri­moine sous toutes ses formes (archi­tec­turale, envi­ron­nemen­tale, artis­tique, archéologique…), en direc­tion des jeunes, des vis­i­teurs mais aus­si de l’ensem­ble de la pop­u­la­tion, sont au cœur des préoc­cu­pa­tions actuelles. L’un des enjeux d’une col­lec­tiv­ité telle que Saint-Flour Com­mu­nauté est de favoris­er, dans le cadre du label “Pays d’art et d’his­toire”, l’ap­pro­pri­a­tion par tous, des richess­es cul­turelles qu’ils côtoient, en con­fi­ant à l’an­i­ma­teur de l’ar­chi­tec­ture et du pat­ri­moine, un rôle d’impulsion. Des vis­ites-guidées, des con­férences, des expo­si­tions, des ini­ti­a­tions, des ren­con­tres archi­tec­turales, des ate­liers ani­més par le ser­vice du pat­ri­moine, l’office de tourisme et l’ensemble des acteurs cul­turels, sont des­tinés à l’ensem­ble de la pop­u­la­tion et des vis­i­teurs. Il s’ag­it de dévelop­per et de per­pétuer une édu­ca­tion con­tin­ue au pat­ri­moine, afin d’inviter naturelle­ment les publics touchés, à la vis­ite des musées san­flo­rains, à la par­tic­i­pa­tion d’an­i­ma­tions, à la sauve­g­arde de leur patrimoine… Depuis plus de 10 ans, nous présen­tons une ani­ma­tion renou­ve­lable (une expo­si­tion de pho­togra­phies grand for­mat et en plein air) qui a pour objec­tif de sen­si­bilis­er les habi­tants du Pays de Saint-Flour à l’in­térêt de leur pat­ri­moine et de faire décou­vrir aux vis­i­teurs toutes les richess­es pat­ri­mo­ni­ales de ce « Pays d’art et d’histoire ».

PROCÉDURE D’EXTENSION EN COURS

Saint-Flour Com­mu­nauté a fait le choix en 2016 de renou­vel­er pour ses 14 com­munes le label Pays d’art et d’histoire et de l’étendre aux 19 com­munes de la Planèze et de la Margeride. PROJET DE CIAP Au Pays de Saint-Flour, la réflex­ion sur un cen­tre d’interprétation pur a évolué avec le temps pour que la struc­ture devi­enne le CIAP et la Mai­son de l’habitat et des éner­gies renou­ve­lables. Out­re les bureaux du PAH, et une salle réservée à l’animation, et autres out­ils de val­ori­sa­tion con­tem­po­rains, la Mai­son de l’habitat accueillera les ser­vices de la ville et de la com­mu­nauté de com­munes capa­bles de ren­seign­er et d’accompagner les habi­tants dans leurs pro­jets de con­struc­tion ou de réno­va­tion, mais égale­ment une matéri­au­thèque illus­trant les matéri­aux locaux, ain­si que les per­ma­nences de l’Architecte des Bâti­ments de France, du CAUE et de l’OPAH. Enfin, car­ac­téris­tique san­flo­raine, sera égale­ment amé­nagé un espace info-éner­gies, lieu de doc­u­men­ta­tion sur le développe­ment des éner­gies renou­ve­lables et de con­seil relatif à l’amélioration du niveau de per­for­mance énergé­tique des loge­ments, des pré­con­i­sa­tions sur des travaux de réhabilitation … La future Mai­son de l’habitat – CIAP pren­dra donc place dans l’ancien Hôtel de ville, sur la place d’Armes, lieu emblé­ma­tique, sa façade est con­nue de tous. Afin d’assurer une dif­fu­sion sur l’ensemble du ter­ri­toire, deux relais du CIAP ont été créés. Une Ecole du pat­ri­moine à Montchamp, lieu d’expositions et d’animations de proximité. La Mai­son de site à Alleuze regroupant 3 espaces aux fonc­tions dif­férentes : un espace d’information muséo­graphique relais du CIAP, un ate­lier de créa­tion artis­tique des­tiné à accueil­lir des rési­dences d’artistes et les ate­liers péd­a­gogiques du Pays d’art et d’histoire, deux gîtes à voca­tion touris­tique et culturelle.

UNE SIGNALÉTIQUE PLUS ATTRACTIVE

Dans le cadre du pro­jet » cœur de ville »qui s’inscrit dans l’Appel à Man­i­fes­ta­tion d’Intérêt Nation­al « cen­tres-bourgs », et pour lequel Saint-Flour fut lau­réate en 2014, la munic­i­pal­ité de Saint-Flour a souhaité installer une nou­velle sig­nalé­tique urbaine, touris­tique, pat­ri­mo­ni­ale et com­mer­ciale dans le cœur piétonnier. Organ­is­er l’information : Cette sig­nalé­tique s’adresse à plusieurs publics : aux touristes, aux vis­i­teurs et à la pop­u­la­tion. Elle doit donc fournir des infor­ma­tions ciblées, leur per­me­t­tant de se repér­er et de s’orienter comme ils le souhait­ent. Elle per­met par exem­ple d’orienter les flux touris­tiques, de faciliter l’accès aux curiosités pat­ri­mo­ni­ales, et aux équipements, d’afficher l’offre com­mer­ciale du centre-bourg. La ville a ain­si mis en place un mobili­er urbain à l’esthétique sobre :
  • 3 totems pié­ton­niers qui invi­tent à décou­vrir le cœur de ville avec ses com­merces et son pat­ri­moine. Un QR code per­met d’accéder directe­ment au site web de la vile via un Smartphone.
  • 2 bornes inter­ac­tives implan­tées à prox­im­ité des lieux d’affluence et des park­ings (1 en ville basse et 1 en ville haute). Ces bornes d’informations élec­tron­iques ressem­blent à des tablettes tac­tiles géantes, avec une nav­i­ga­tion intu­itive ce qui rend l’usage de ces bornes acces­si­bles à tous. Elles per­me­t­tent un accès direct au site inter­net de la ville et offrent la pos­si­bil­ité de se con­necter à son con­tenu en WI FI. + PLAN de la ville

UN OUTIL DE DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE NATUREL

Les touristes aus­si bien que les habi­tants du Pays de Saint-Flour peu­vent désor­mais décou­vrir le ter­ri­toire sur leurs télé­phones ou leurs « tablettes ». Pour le compte de la col­lec­tiv­ité, le Cen­tre Per­ma­nent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) de Haute-Auvergne pro­pose une ving­taine de fich­es « décou­verte », soit env­i­ron une par com­mune rassem­blées selon qua­tre thé­ma­tiques : les paysages, la géolo­gie, la bio­di­ver­sité et l’eau. Il s’agit ain­si de présen­ter la grande diver­sité du pat­ri­moine naturel et d’inviter le vis­i­teur à par­courir des sites pat­ri­mo­ni­aux remarquables. Chaque fiche évoque la sit­u­a­tion géo­graphique du site, son his­toire, son intérêt… avec une petite ques­tion « Le saviez-vous ? » et un jeu pour les enfants « Le p’tit curieux ». Dans le cadre d’une démarche d’écotourisme, ces fich­es ne sont pas disponibles sur papi­er, mais sont télécharge­ables grâce à un QR Code que l’on trou­ve sur un petit classeur con­sultable à l’office de tourisme des Pays de Saint-Flour, dans les mairies, la médiathèque de Saint-Flour, le Cen­tre social, l’OMJS. Enfin, ces fich­es sont aus­si télécharge­ables sur le site inter­net de l’office de tourisme du Pays de saint-Flour http://www.pays-saint-flour.fr/InfoliveDocuments/brochures/paysage_et_geologie_et_autres.pdf

EXPOSITION

  • Contexte
L’exposition de pho­togra­phies grand for­mat est un exem­ple d’animation renou­ve­lable par un éveil au regard qui con­stitue un des prin­ci­paux thèmes de la mise en place du label Pays d’art et d’histoire. Reprenant l’idée du nou­veau mode d’expositions lancé par Yann Arthus-Bertrand, sur les grilles du Jardin du Lux­em­bourg, à Paris, et qui sont dev­enues de véri­ta­bles événe­ments, le principe retenu ici dans le cadre du label est la mise en valeur des richess­es pat­ri­mo­ni­ales et archi­tec­turales des com­munes de Saint-Flour Communauté. Le lieu choisi est le mur d’enceinte de l’Institution la Présen­ta­tion Notre-Dame (ancien Petit Sémi­naire de Saint-Flour), à prox­im­ité du mon­u­ment dédié à Georges Pom­pi­dou. Situé sur une voie de pas­sage impor­tante, où notam­ment ray­on­nent les étab­lisse­ments sco­laires, le site offre l’opportunité que cette ani­ma­tion soit vue de tous, à tout moment de la journée et en toute liberté. Soulignons aus­si la posi­tion de Saint-Flour, comme ville-étape de l’A75, avant de se ren­dre notam­ment aux Ren­con­tres inter­na­tionales de la pho­togra­phie à Arles (de juil­let à sep­tem­bre) ou au Fes­ti­val inter­na­tion­al du pho­to­jour­nal­isme à Per­pig­nan (1ère quin­zaine de septembre).
  • Parti pris
L’exposition de pho­togra­phies en plein air a pour objec­tif de sen­si­bilis­er le pas­sant aux actions menées sur le pat­ri­moine par les hommes du Pays de Saint-Flour/­Marg­eride. Le con­cept est donc de la présen­ter en un lieu adap­té, en la ren­dant acces­si­ble gra­tu­ite­ment. C’est un des moyens les plus effi­caces d’aller vers tous les publics, et de leur don­ner « à voir » et « à penser » sur l’identité de notre territoire. Ain­si, de jour comme de nuit, les habi­tants du Pays de Saint-Flour/­Marg­eride sont amenés à décou­vrir le pat­ri­moine de leur ter­ri­toire et d’ailleurs. L’idée est d’amener « l’art pas­sant[1] » sur ce ter­ri­toire, de faire pren­dre con­science au pas­sant, au promeneur, de l’intérêt pat­ri­mo­ni­al et de sus­citer des émotions.
  • Contenu
Chaque année, vingt pho­togra­phies en lien direct avec le pat­ri­moine sont ain­si exposées, pour une durée d’environ qua­tre mois, d’après des tirages orig­in­aux (120x180cm). Si la pho­togra­phie dis­tingue la beauté du pat­ri­moine et de l’architecture, elle doit aus­si mon­tr­er l’attitude des hommes à leur côté, les savoir-faire, la mémoire. Le pho­tographe ne priv­ilégie pas le pat­ri­moine bâti ou non bâti mais il le retranche aus­si dans son envi­ron­nement humain ; ce choix est dic­té par le souci per­ma­nent de replac­er le pat­ri­moine dans son con­texte et de ne pas le lim­iter à son aspect esthétique. Des ate­liers péd­a­gogiques, des con­férences sont organ­isés afin d’approfondir l’exposition (exem­ples : ren­con­tre avec des spé­cial­istes, les pho­tographes, l’UDAP du Can­tal, le C.A.U.E. etc.) ain­si que des vis­ites sous la con­duite d’un guide-conférencier. Sen­si­bilis­er la pop­u­la­tion locale, le jeune pub­lic et bien sûr le vis­i­teur à ce qui se passe sur leur ter­ri­toire, les amen­er à regarder et à réfléchir sur leur envi­ron­nement immé­di­at, leur iden­tité, sur les liens uni­versels qui réu­nis­sent tous les citoyens tel est notre objectif. Depuis 2007, les clichés et les pho­tographes se sont donc suc­cédés à la vue de tous et le plaisir de cha­cun. Les thèmes aus­si, tou­jours en lien avec le pat­ri­moine. Pas seule­ment des objets ou des mon­u­ments, mais aus­si des ani­maux, des paysages et des hommes, pour démon­tr­er, s’il en était besoin, que le pat­ri­moine compte de mul­ti­ples visages. Alors pour cette décen­nie, l’occasion était toute trou­vée en 2017 pour jeter un regard en arrière, et con­stater le chemin par­cou­ru. Dans un ouvrage, inti­t­ulé, Accrochées, cent pho­tos com­posent le résumé de ces dix expo­si­tions depuis Ciel ! ma Terre avec les clichés de Yann Arthus-Bertrand et Pierre Sois­sons. Cette pre­mière en appelait d’autres avec appétit : Etre (s) d’ici et d’ailleurs ; Tra­ver­sées ; Le Pat­ri­moine en partage ; Cours, marche, vole ; À la loupe ; Mémoires de nos cam­pagnes ; Aubrac, pat­ri­moine vivant ; Pat­ri­moines, l’histoire en mou­ve­ment, et enfin Mains et Merveilles [1] Expres­sion d’Alain Méar, directeur du cab­i­net du Prési­dent du Sénat, pour expli­quer le type d’exposition sur les grilles du jardin du Lux­em­bourg, qui est un des élé­ments de « Art­Sé­nat », poli­tique cul­turelle du Sénat.

AUTRES ACTIONS DE MÉDIATION ET INTERPRÉTATION DES PATRIMOINES

Les TAP : des temps privilégiés pour la découverte des patrimoines
Parce qu’elle développe depuis de nom­breuses années des mis­sions de val­ori­sa­tion de l’offre cul­turelle et d’animation auprès du jeune pub­lic, la com­mu­nauté de com­munes, Saint-Flour Com­mu­nauté, s’est engagée, dès la ren­trée 2013, comme parte­naire de ses com­munes mem­bres pour l’organisation des Temps d’Activités Périsco­laires. « Nous voulions ain­si éviter le risque d’inégalité ter­ri­to­ri­ale de cette réforme tout en val­orisant ce nou­veau temps d’un point de vue édu­catif. Cela représente des moyens financiers et des com­pé­tences qui ne sont pas for­cé­ment mobil­is­ables sur toutes les com­munes. Or, la sol­i­dar­ité ter­ri­to­ri­ale est l’essence même de l’intercommunalité. Aus­si, même si la com­pé­tence sco­laire du 1er degré est com­mu­nale, l’intérêt inter­com­mu­nal du périsco­laire est évi­dent, qu’il s’agisse de mutu­al­i­sa­tion humaine, d’équipements ou de syn­er­gies entre ter­ri­toire. Et nous avons eu l’ambition de plac­er l’intérêt de l’enfant au cœur de ce dis­posi­tif. La col­lec­tiv­ité a donc mobil­isé son per­son­nel spé­cial­isé « jeune pub­lic » du Pays d’art et d’histoire et de l’école de musique, ain­si que celui des struc­tures parte­naires dans le domaine du sport et de l’environnement pour apporter un con­tenu édu­catif », pré­cise Pierre Jar­li­er, Prési­dent de la collectivité. Le Pays d’art et d’histoire a pro­posé une ini­ti­a­tion au pat­ri­moine dont les objec­tifs sont de :
  • priv­ilégi­er une approche sen­si­ble et active du pat­ri­moine archi­tec­tur­al, urbain et paysager
  • sen­si­bilis­er les enfants à leur cadre de vie
  • stim­uler la créativité
  • don­ner les clés aux généra­tions suiv­antes quant à la préser­va­tion de notre patrimoine.
Ain­si, la thé­ma­tique « Archéolo­gie et Préhis­toire » a été retenue et déclinée sur 7 séances dans les 7 écoles qui avaient fait le choix d’appliquer la réforme : décou­verte des tech­niques de fouilles avec des bacs archéologiques, taille de silex, poterie, pein­ture rupestre … Puis, « L’architecture de la mai­son » a été abor­dée dans 13 écoles du ter­ri­toire par la réal­i­sa­tion de plans et de maquettes. Grâce à un comité de pilotage « Périsco­laire » com­posé d’élus, de l’Inspection de l’Education nationale, des directeurs d’établissement et des inter­venants, l’échange autour des prob­lé­ma­tiques de ges­tion ren­con­trées a notam­ment per­mis d’améliorer le dis­posi­tif au départ expérimental.

Tourisme patrimonial

Le tourisme cul­turel s’ap­puie sur une action con­certée des acteurs de la cul­ture et du tourisme. Le principe qui pré­vaut est la com­plé­men­tar­ité des acteurs et des actions de mutu­al­i­sa­tion qui visent à péren­nis­er et pro­fes­sion­nalis­er l’ac­tion cul­turelle et touris­tique. Le Pays d’art et d’his­toire est l’ac­teur référent de la poli­tique et de l’ac­tion cul­turelle ter­ri­to­ri­ale qu’il coor­donne. L’Of­fice de tourisme agit à la fois sur l’ac­cueil et la pro­mo­tion dans le cadre de ses mis­sions, et en com­plé­men­tar­ité des autres acteurs en matière de pro­gram­ma­tion. Dans ce domaine, son action se lim­ite à l’or­gan­i­sa­tion de vis­ites à des­ti­na­tion des familles et de groupes (de la vis­ite de ville au séjour sur plusieurs jours). Il est amené à éditer des sup­ports généraux (guide accueil, plans et dépli­ants de vis­ite) avec une portée infor­ma­tive dom­i­nante plus que pat­ri­mo­ni­ale. Les axes tra­vail­lés touchent à la val­ori­sa­tion des ressources pat­ri­mo­ni­ales, à tra­vers des sites emblé­ma­tiques et par une thé­ma­tique annuelle définie par le Pays d’art et d’his­toire. La diver­sité du ter­ri­toire n’a pas sus­cité de spé­cial­i­sa­tion dans le tourisme cul­turel en dehors de l’art roman impor­tant en Auvergne et d’une con­cen­tra­tion intéres­sante de mégalithes.

Coopération internationale

Afin d’organiser des échanges cul­turels, touris­tiques, sportifs et économiques, la ville de Saint-Flour est jumelée depuis 25 ans Haselünne (Alle­magne), et depuis 30 ans avec Orléans. Pour con­cré­tis­er leurs ambi­tions, les deux villes, Saint-Flour et Haselünne, se sont fixées les objec­tifs suivants :
  1. Les deux villes con­tin­ueront d’œuvrer pour le rap­proche­ment des pop­u­la­tions d’Haselünne et de Saint-Flour et pour une meilleure con­nais­sance réciproque.
  2. Les deux villes s’engagent à faciliter les con­tacts directs entre toutes les insti­tu­tions et organ­i­sa­tions souhai­tant con­courir à ces relations.
  3. Les deux villes s’engagent à favoris­er les échanges de jeunes afin de per­me­t­tre à de nou­velles généra­tions de con­naître l’histoire d’Haselünne et de Saint-Flour.
  4. Les deux villes désirent coopér­er et s’engagent à échang­er régulière­ment leurs com­pé­tences et leurs savoirs dans tous les domaines.
  5. Les deux villes prévoient des ren­con­tres régulières entre leurs représen­tants selon des modal­ités qui seront définies d’un com­mun accord.

EXPÉRIENCE

Pas d’expérience pilote en cours.