Metz

Metz est une ville située dans le nord-est de la France au con­flu­ent de la Moselle et de la Seille. Elle dis­pose d’une posi­tion unique au croise­ment des grands axes européens de cir­cu­la­tion. Metz est à 82 min­utes de Paris en TGV et se situe au cœur d’une région trans­frontal­ière à 60 km du Lux­em­bourg et de l’Allemagne et à 80 km de la Belgique. 

Photos
Plan de situation
Contacts
Ressources

Maire : François GROSDIDIER
Hôtel de ville
1, place d’armes
57036 METZ cedex 01
Tél : 03 87 55 50 00
www.metz.fr

Pas de ressources actuelle­ment.

JPEG - 41.4 ko Port de plai­sance © Chris­t­ian LEGAY

L’histoire en bref

Située sur une colline au con­flu­ent de deux riv­ières, et au car­refour de grandes voies de com­mu­ni­ca­tion nord-sud et ouest-est, Metz con­naît des traces d’occupation dès 3000 avant Jésus-Christ. Ville prin­ci­pale du peu­ple celte des Médioma­triques auquel elle doit son nom (Medioma­tri­ces, puis Met­tis, puis Metz) ; elle devint une des plus impor­tantes villes gal­lo-romaines, son amphithéâtre pas­sait pour le plus vaste des Gaules. Elle a gardé de cette époque des Ther­mes (IIe siè­cle) vis­i­bles in situ au Musée de la Cour d’Or, ain­si qu’une grande par­tie de l’église St Pierre aux Non­nains (IVe siècle).
Détru­ite par les Huns d’Attila en 451, cap­i­tale du roy­aume franc d’Austrasie (Sige­bert et Brune­haut), elle fut le berceau des car­olingiens (St Arnould, ancêtre de Charle­magne). Femmes, sœurs et fils de Charle­magne furent inhumés à Metz (tombeaux dis­parus). Inté­grée à la Lotharingie, elle passe au Xe siè­cle aux empereurs ger­maniques, ville d’empire qua­si indépen­dante, sous la tutelle de son évêque, elle se cou­vre de nom­breuses églis­es, cloîtres et abbayes, s’entoure de deux enceintes, au XII­Ie siè­cle (rem­parts de la Seille) et au XVe siè­cle (porte des Alle­mands) au-delà desquels s’étend un vig­no­ble prospère.
L’architecture civile est riche égale­ment (Hôtel St Livi­er, Hôtel de Heu…). Sa prospérité économique favorise l’émergence de la bour­geoisie qui finit par créer au XII­Ie siè­cle une république oli­garchique dirigée par un col­lège d’échevins. En 1552, Metz ouvre ses portes au roi de France Hen­ri II qui occupe de fait les trois évêchés de Metz, Toul et Ver­dun. Défendue par le duc de Guise, elle résiste vail­lam­ment à un siège de Charles Quint en 1552. Le rat­tache­ment à la France ne sera légal­isé par les traités de West­phalie qu’en 1648 seulement.).
Metz devient alors une place forte mil­i­taire française, se cou­vre de casernes, accueille une gar­ni­son nom­breuse. Une citadelle est con­stru­ite au XVIe siè­cle (détru­ite depuis) une dou­ble couronne de rem­parts est établie au XVI­I­Ie siè­cle (ves­tiges sur le quarti­er de Bel­le­croix notam­ment). Par­al­lèle­ment, la ville s’embellit au XVI­I­Ie siè­cle, s’aère de places et de prom­e­nades (place d’Armes, de la Comédie, Esplanade), s’orne de bâti­ments de style clas­sique français (Hôtel de Ville, Théâtre, Palais de jus­tice). Un développe­ment indus­triel promet­teur (expo­si­tion uni­verselle de 1861) est arrêté par la guerre fran­co-alle­mande de 1870 et un nou­veau siège qui se ter­mine par la capit­u­la­tion et l’Annexion à l’Allemagne de 1871 à 1918.
JPEG - 79.8 ko Opéra théâtre © Chris­t­ian Legay
Sous l’impulsion de Guil­laume II, la ville se trans­forme alors, perds ses rem­parts, gagne de larges avenues, une gare stratégique, des bâti­ments de style néo-roman, néo-goth­ique, néo-renais­sance longtemps décriés par les Messins, mais qui devraient à l’avenir pren­dre un nou­veau départ avec le nou­veau quarti­er de amphithéâtre et une vision plus objec­tive sur cette aven­ture éclec­tique et roman­tique. Ren­due à la France le 19 décem­bre 1918, Metz subit une sec­onde annex­ion à l’Allemagne de 1940 à 1944 avant d’être libérée du 19 au 21 novem­bre 1944) par le XXe Corps améri­cain de l’armée de Pat­ton, com­mandé par le général Walk­er. Depuis, le rôle mil­i­taire de Metz s’est effacé devant les fonc­tions admin­is­tra­tives (cap­i­tale de région), com­mer­ciales et culturelles. La ville s’est éten­due, a crée des zones indus­trielles (1er port céréalier de France, usine auto­mo­bile…) une uni­ver­sité, un technopôle… et vient de s’enrichir de la pre­mière décen­tral­i­sa­tion d’un étab­lisse­ment cul­turel pres­tigieux, le Cen­tre Pompidou-Metz.

Projet urbain

La révi­sion du Plan de Sauve­g­arde et de Mise en Valeur à l’étude depuis quelques années a per­mis l’extension du secteur sauve­g­ardé de la ville de Metz qui s’étend aujourd’hui sur plus de 100 hectares. La place de la République Le chantier de la place de la République œuvre à réu­nir pié­tons et espaces verts au cœur de la ville. Le pro­jet per­me­t­tra de redé­cou­vrir l’une des plus emblé­ma­tique place de Metz.
JPEG - 39.9 ko Pro­jec­tion de la place de la République © Cab­i­net d’Architecture RICHEZ Asso­ciés, Mairie de Metz
La place de la République est un espace his­torique et emblé­ma­tique qui a su recevoir pen­dant de nom­breuses années un flux auto­mo­bile dense. Aujourd’hui, cette place chère au cœur des Messins aspire à épouser les préoc­cu­pa­tions de son temps : écolo­gie, trans­ports en com­mun et plateau pié­ton­nier pour que cha­cun prenne plaisir à la par­courir. La nou­velle place pour­ra ain­si accueil­lir foires, con­certs et marchés, en har­monie avec les espaces ombragés de détente et de repos qui bor­deront son périmètre.
Le Quarti­er de l’Amphithéâtre est le plus ambitieux pro­jet d’urbanisme lancé à l’échelle du ter­ri­toire messin depuis la péri­ode de l’annexion alle­mande, il y a un siè­cle. Ce nou­v­el espace de vie est idéale­ment situé à prox­im­ité de la gare TGV-Est et du plateau pié­ton­nier du cen­tre-ville. Le Quarti­er de l’Amphithéâtre intè­gre enfin une dimen­sion écologique forte. Nico­las Miche­lin entend utilis­er au mieux le cli­mat, qu’il s’agisse d’avoir recours à l’inertie ther­mique, au solaire pas­sif en dotant les loge­ments de ter­rass­es pro­tégées de bonnes dimen­sions, de végé­talis­er les toi­tures et de gér­er les eaux pluviales.Le plan directeur d’urbanisme, imag­iné par Nico­las Miche­lin, archi­tecte-urban­iste, intè­gre un haut niveau d’exigence archi­tec­turale et envi­ron­nemen­tale dans une vision urbaine priv­ilé­giant la con­vivi­al­ité. Le Quarti­er de l’Amphithéâtre réu­nit sur un même site les qua­tre grandes fonc­tions urbaines : des équipements publics, des com­merces, des bureaux et des loge­ments. Cette organ­i­sa­tion per­me­t­tra au quarti­er d’être ani­mé tout au long de la journée. Cette mix­ité des fonc­tions s’accompagnera d’une grande diver­sité archi­tec­turale. Jean-Paul Vigu­ier est le coor­di­na­teur d’une équipe com­posée de sept archi­tectes, chargés d’imaginer des bâti­ments inno­vants. Le Quarti­er de l’Amphithéâtre développe une nou­velle approche urbaine priv­ilé­giant le développe­ment durable et la qual­ité de vie. Le Cen­tre Pompidou-Metz Situé à l’extrémité nord du Quarti­er de l’Amphithéâtre, le Cen­tre Pom­pi­dou-Metz con­stitue la pièce maîtresse de ce vaste pro­gramme de requal­i­fi­ca­tion urbaine. À l’intérieur, l’ambiance générale est claire, avec sa toi­ture en bois blond, ses murs et struc­tures peints en blanc et ses sols en béton sur­facé gris per­le. La toi­ture, le traite­ment de la rela­tion intérieur-extérieur et les trois galeries d’exposition sont le résul­tat de par­tis pris archi­tec­turaux très novateurs.Le Cen­tre Pom­pi­dou-Metz est la pre­mière expéri­ence de décen­tral­i­sa­tion d’un étab­lisse­ment pub­lic cul­turel nation­al. Shigeru Ban et Jean de Gastines, les archi­tectes de l’édifice, ont imag­iné une vaste struc­ture de plus de 10000 m², de plan hexag­o­nal, tra­ver­sée par trois galeries qui accueilleront les expo­si­tions. Le bâti­ment se développe autour d’une flèche qui cul­mine à 77 mètres, clin d’oeil à l’année d’ouverture du Cen­tre Pom­pi­dou : 1977… La toi­ture, inspirée d’un cha­peau chi­nois, évoque un vaste chapiteau, entouré d’un parvis et d’un jardin.Inauguré le 11 mai 2010, le Cen­tre Pom­pi­dou-Metz n’est ni une antenne, ni une annexe du Cen­tre Pom­pi­dou mais une insti­tu­tion sœur, autonome dans ses choix sci­en­tifiques et cul­turels, qui dévelop­pera sa pro­pre pro­gram­ma­tion en s’inspirant de l’esprit du Cen­tre et en s’appuyant sur son savoir-faire, sur son réseau et sur sa notoriété. Pour porter ces valeurs, cette insti­tu­tion béné­fi­cie d’un atout unique, celui de pou­voir puis­er dans les col­lec­tions du Cen­tre Pom­pi­dou qui, avec 60 000 œuvres, détient l’une des deux meilleures col­lec­tions au monde dans le domaine de l’art mod­erne et con­tem­po­rain, et la plus impor­tante en Europe.Le Cen­tre Pom­pi­dou-Metz est conçu comme une expéri­ence sin­gulière, un espace de décou­verte de la créa­tion artis­tique sous toutes ses formes, un lieu de vie où auront lieu des événe­ments toute l’année, de jour comme de nuit. Il s’agit d’un lieu excep­tion­nel, grâce à l’architecture de Shigeru Ban et de Jean de Gastines ; généreux, car les publics sont au cœur du pro­jet ; d’excellence par une pro­gram­ma­tion pluridis­ci­plinaire fondée sur des expo­si­tions tem­po­raires inno­vantes et de niveau inter­na­tion­al qui con­stituent l’identité du Cen­tre Pompidou-Metz. 25 ans après sa créa­tion, Metz-Technopôle compte plus de 200 entre­pris­es, 4 000 salariés et 4 500 étu­di­ants. Alors que la Com­mu­nauté d’Agglomération de Metz Métro­pole vient de céder le dernier ter­rain disponible sur cette zone, elle éla­bore aujourd’hui un pro­jet urbain d’envergure face au Technopôle actuel, le long de l’avenue de Stras­bourg jusqu’à la rocade sud : le Parc du Technopôle. En forme d’amphithéâtre, le site de près de 120 hectares jouit d’un poten­tiel paysager exceptionnel.Cette exten­sion a pour but de créer un quarti­er en pro­posant sur place, bureaux, loge­ments, ser­vices et petits com­merces. Cette com­bi­nai­son devrait con­stituer un véri­ta­ble fac­teur d’attraction pour les entre­pris­es, dont les activ­ités ne seront plus unique­ment tournées vers le ter­ti­aire. La sur­face planch­er des activ­ités répar­ties entre bureaux inter­mé­di­aires et de pres­tige, cité tech­nologique et vil­lage d’entreprises devraient avoisin­er 385 000 m². La sur­face des­tinée à la par­tie habi­tat s’élève à près de 100 000 mètres car­rés. Enfin, une ligne de trans­port en site pro­pre sera créée. Elle desservi­ra le Parc du Technopôle, le cen­tre-ville et le Quarti­er de l’Amphithéâtre via les Coteaux de la Seille.

Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine

Metz affiche une poli­tique volon­tariste en matière pat­ri­mo­ni­ale. Ain­si, un ser­vice pat­ri­moine cul­turel, en charge de la pro­tec­tion et de la val­ori­sa­tion du pat­ri­moine, a été créé en avril 2009. Les actions du service :
  • Ges­tion des édi­fices cul­turels et cultuels messins classés Mon­u­ments Historiques
  • Ges­tion des cultes
  • Val­ori­sa­tion du pat­ri­moine cul­turel et cultuel
  • Suivi du pro­jet de classe­ment de la ville au Pat­ri­moine mon­di­al de l’UNESCO
  • Suivi du pro­jet de label­li­sa­tion Ville d’art et d’histoire
  • Suivi et con­cep­tion de la sig­nalé­tique historique
  • Réal­i­sa­tion d’actions et événe­ments pat­ri­mo­ni­aux (Journées Européennes du Pat­ri­moine, expo­si­tions, circuits-découvertes…)
  • Rela­tions avec les asso­ci­a­tions pat­ri­mo­ni­ales locales
L’Espace Edu­ca­tion Art et Cul­ture L’Espace Édu­ca­tion, Art et Cul­ture est un lieu dédié à la mise en place des par­cours artis­tiques et cul­turels des élèves des pre­mier et sec­ond degrés. Il est à la fois :
  • un lieu de ressources et de for­ma­tion des enseignants (Bib­lio­thèque et Médiathèque du CDDP, fonds doc­u­men­taire et matériel péd­a­gogique spécifique),
  • un lieu d’accueil des class­es (deux salles de class­es équipées, une salle de réu­nion, une salle informatique)
  • un lieu vivant (lieu de ren­con­tre et d’exposition).
Cet espace est ouvert à tous les enseignants pour les aider à met­tre en place, avec leurs class­es, des pro­jets en rela­tion avec les struc­tures cul­turelles (Bib­lio­thèques, Musées, théâtres, salles de con­certs et d’expositions, asso­ci­a­tions, …).L’équipe de l’Espace est à la dis­po­si­tion des enseignants pour pré­par­er la venue de leur classe et les accom­pa­g­n­er. Des itinéraires et ate­liers de décou­verte sont pro­posés aux class­es, sur une durée mod­u­la­ble d’1 à 4 jours. Tous les champs cul­turels peu­vent être abor­dés (arts visuels, arts du spec­ta­cle vivant, musique, archi­tec­ture et pat­ri­moine, langue et lit­téra­ture, cul­ture sci­en­tifique et tech­nique). Cer­tains itinéraires ont été étab­lis et éprou­vés. Ils peu­vent être adap­tés aux class­es selon leur niveau. D’autres peu­vent être con­stru­its avec les enseignants en fonc­tion de leurs deman­des et en rela­tion avec les événe­ments cul­turels du moment (expo­si­tions, man­i­fes­ta­tions cul­turelles, représentations).Quelques itinéraires exis­tants : Metz au fil du temps, Metz au Moyen Age, le cycle de l’eau dans la cité, les espaces boisés en milieu urbain, Itinéraire Con­stel­la­tion, Sur les pas de Paul Ver­laine, …Quelques itinéraires en con­struc­tion : Sur les traces du Graoul­ly, dans les couliss­es de l’Opéra-Théâtre, une journée avec l’Orchestre Nation­al de Lorraine,…L’Office de tourisme situé Place d’Arme accueille le pub­lic et édite de nom­breux doc­u­ments, brochures, dépli­ants, ouvrages. Il pro­pose des vis­ites guidées en français, anglais, alle­mand, ital­ien, espag­nol et russe pour les groupes. Ces vis­ites thé­ma­tiques présen­tent l’histoire et le pat­ri­moine messin de l’antiquité à nos jours.

PROJETS

  • Pro­jet de classe­ment sur la liste du pat­ri­moine mon­di­al de l’UNESCO.
  • Etude méthodologique en cours suiv­ie de l’élaboration du dossier pro­vi­soire en 2011.
  • Metz engage des actions afin d’obtenir le label Ville d’Art et d’Histoire.
  • Rédac­tion du dossier de can­di­da­ture en cours, achève­ment fin 2010.

EXPÉRIENCE

Aucune expéri­ence à affich­er pour le moment.